Néoclassique

Le style néoclassique (19e siècle)











Hôtel Boucher rue Saint-Brice,
de 1834, arch. A. Decraene
(relevé de façade par
Henry Lacoste).

Dans Tournai où prospèrent sous l’Empire plusieurs manufactures d’art
— porcelaines, bronzes, tapis —, le style néoclassique naît autour des
nouvelles places Saint-Pierre et du Parc (la future place Reine Astrid).
Son règne, amplifié par la figure marquante de l’architecte Bruno Renard,
formé à Paris, et par l’effet de la mode, voit la quasi totalité du bâti tournaisien
se couvrir d’enduits et de badigeons clairs. Tournai devient une ville blanche,
ou peu s’en faut, rythmée de pilastres et d’arcs en plein cintre.



Les variantes du style néoclassique local :
• néoclassique « de base » : enduisage systématique des façades, décor mouluré sobre, 2e étage en attique (baies carrées).
Exemples : place Saint-Pierre (particulièrement les n° 11 et 12), rue Saint-Martin 34, rue Piquet 18, etc.
• néoclassique Empire : allure antiquisante (refends, colonnes, entablements ornés, médaillons de terre cuite, tympans).
Exemples : portail rue des Clairisses 21, hôtel rue Saint-Jacques 11, pavillon du parc communal, maison quai Vifquin 19.
• néoclassique palladien : édifices isolés dans un parc, aux proportions soignées et de plan centré (modèle italien).
Exemples (deux seulement) : hôtels Peeters, rue Saint-Martin 47, et Boucher, rue Saint-Brice 44 (voir ci-dessus).
• néo-Louis XVI : retour aux sources du néoclassique, avec la reprise du langage formel et décoratif du style Louis XVI.
Exemples : maison rue des Jésuites 10, maison place Verte 20.




Rue des Procureurs 20 :
porche monumental de
style néoclassique
Empire.